Depuis plus de dix ans, Mireille Nkwei évolue dans l’univers exigeant de la logistique. Titulaire d’un MBA en finance et comptabilité obtenu à l’ESSEC de Douala, elle occupe aujourd’hui le poste de Sous-Directrice du Contrôle de Gestion au Conseil National des Chargeurs du Cameroun. Un parcours qu’elle n’avait pas forcément envisagé, mais qu’elle a su embrasser avec détermination. Focus !
Son entrée dans ce secteur n’était pas une vocation, mais une opportunité qu’elle a saisie avec intelligence. « Réussir dans la logistique demande de l’organisation, de l’ouverture d’esprit, de la discrétion et du dynamisme », confie-t-elle. Une exigence à laquelle s’ajoute une réalité bien connue des femmes dans ce domaine : devoir en faire deux fois plus pour prouver leur valeur. « C’est malheureusement une réalité, nous devons redoubler d’efforts pour prouver que nous sommes aptes à assumer nos fonctions », reconnaît-elle.
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Si elle n’était pas dans la logistique, Orphée aurait choisi la comptabilité, un domaine qui l’attire peu importe le secteur d’activité. Mais aujourd’hui, elle se concentre sur les transformations que traverse son métier. Face à l’essor de l’intelligence artificielle et de l’automatisation, elle ne cède pas à l’inquiétude. « Mon métier n’est pas en danger, car il faudra toujours des humains pour introduire des données dans les logiciels, faire des analyses et des rapports », affirme-t-elle avec conviction.
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Quant à l’avenir, Orphée aspire à élargir son champ de compétences. Son conseil aux jeunes femmes qui souhaitent se lancer dans la logistique ? « Ne jamais cesser de se former, quel que soit le secteur d’activité. » Une leçon qu’elle applique elle-même au quotidien.
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