Leopoldine Likak EPSE BOSSECK : Une femme de défi au cœur de la logistique camerounaise

Entretien avec leopoldine Likak Epse BISSEK, présidente de WILA Cameroun-femmes dans la logistique au Cameroun-logistique-projecteur magazine

Leopoldine est convaincue que la logistique repose sur trois piliers : rigueur, réactivité et organisation

Rien ne la prédestinait à plonger dans l’univers de la logistique. Leopoldine Likak EPSE BOSSECK entame sa carrière dans le commerce et la communication, loin des terminaux portuaires et des chaînes logistiques. Pourtant, en 2012, une opportunité se présente. D’abord saisie par curiosité, elle découvre un secteur où l’anticipation et la précision sont reines. Ce qui aurait pu être une simple étape devient alors, une véritable vocation.

Dix ans plus tard, elle s’est imposée dans un domaine où la rigueur est une seconde nature et où les délais dictent la cadence. Responsable de la gestion de marchandises en longstanding dans une multinationale de transport maritime, elle orchestre au quotidien le mouvement des biens entre les ports de Douala, Kribi et l’Hinterland. Mais son engagement va au-delà des cargos et des terminaux : en tant que présidente de WILA Cameroun, elle milite pour la reconnaissance et la place des femmes dans la logistique. Nous l’avons rencontrée !

Dans cet entretien, elle revient sur son parcours, les défis du métier et partage ses conseils pour les jeunes femmes prêtes à s’imposer dans cet univers exigeant.

Que doit-on savoir sur vous et sur votre parcours (académique et professionnel) ?

Je suis Leopoldine LIKAK EPSE BOSSECK, titulaire d’un BAC+5 Master 2 en Gestion de la Vente et de la Négociation Commerciale MEPA – GVNC à L’ESSEC DE DOUALA. Je commence ma carrière en 2006 en tant que commerciale à JVC puis responsable de communication dans une entreprise privée de vente de matériels d’informatique MIRACLE INFORMATIQUE.

J’évolue tour à tour dans la logistique et le transport depuis 2012 à NECOTRANS (ancien GETMA) ; en 2015 dans une entreprise de transit HTL HORIZON TRADE LOGISTIQUE et un bref parcours dans l’entrepreneuriat encadré par les journées thématiques de l’entrepreneuriat FEMININ du GICAM

Aujourd’hui, j’évolue depuis 06ans comme chargée des transactions des marchandises en longstanding sur les terminaux de DOUALA & KRIBI et ceux en livraison dans le territoire et en Hinterland et je suis également référente RSE dans une multinationale française, 3e armateur mondial CMA CGM CAMEROUN.


Lire aussi : Anne Patricia NYEMECK : ” Réussir dans la logistique nécessite à la fois du talent et de l’endurance “


Qu’est-ce qui vous a attirée dans le secteur de la logistique ? Une vocation, un défi, ou simplement une opportunité que vous avez su saisir ?

Je commence à m’intéresser au transit après mon mariage en 2009 (car mon époux est du domaine) et de fil à aiguille, j’ai saisi cette opportunité que m’offrait NECOTRANS en tant qu’agent saisi SYDONIA (devenu CAMCIS) à l’époque, cette opportunité d’exercer à l’aérien et depuis, j’en ai découvert une passion. Ceci explique d’ailleurs mon engagement dans cette belle association WILA.

Le secteur de la logistique a besoin des compétences plurielles

Quelles sont, selon vous, les compétences et qualités indispensables pour réussir dans ce secteur au Cameroun ? Et au contraire, quelles erreurs ne faut-il surtout pas commettre ?

La logistique est une affaire de méthode :  il faut avoir un sens très prononcé de l’organisation, réactivité sans pareille, un esprit de synthèse et d’analyse assez indispensables au professionnel pour coordonner les opérations avec efficacité. Pour terminer la ponctualité est une qualité à mettre au premier rang (TOP1)

Pour ce qui est des erreurs, je dirai qu’il ne faut jamais Sous-estimer les délais de livraison et Manquer de clarté dans la communication avec le prestataire.

Entretien avec leopoldine Likak Epse BISSEK, présidente de WILA Cameroun-femmes dans la logistique au Cameroun-logistique.projecteurmagazine

On vous donne une baguette magique : quelles sont les trois choses que vous changeriez immédiatement dans le secteur de la logistique au Cameroun ?

Avec une baguette magique :

  • Je mets en avant la culture de la compétence ;
  • Ensuite, les salaires et les avantages de services liés au genre ;
  • Enfin, encourager la culture de la relève. Malheureusement au Cameroun, plusieurs personnes pensent être éternels. Transmettre est un don de soi.

Si vous deviez donner quelques conseils à une jeune femme qui souhaite se lancer dans la logistique, que lui diriez-vous ?

Comme j’ai l’habitude de le dire aux jeunes lors des journées métiers, il faut OSER dans une industrie à consonnance masculine, il faut oser relever les défis. Ce secteur a besoin des compétences plurielles. Chère jeune femme, tu as la compétence, tu as des atouts naturels qui seront des leviers de force pour exceller : la polyvalence ; le sens du détail ; l’intuition et l’écoute sont des atouts qui te permettront de faire encore mieux. Alors, FONCE !!!

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