« La croissance de Ejara reste robuste, témoignant de la confiance et de l’adhésion à notre modèle d’affaires » Nelly Chatue-Diop

Nelly Chatue-Diop partage les coulisses de son activité, dévoilant les défis surmontés et les succès remportés avec Ejara

Elle fait partie de ces entrepreneures qui voient ce qui est possible avant que cela ne devienne évident pour tout le monde. A force de travail, Nelly Chatue-Diop est devenue une source d’inspiration pour toutes les jeunes femmes souhaitant se lancer dans l’univers digital.

Après une carrière professionnelle bien remplie en France, la jeune lionne a décidé de consacrer son temps et son énergie au développement de Ejara, une plateforme innovante qui révolutionne l’inclusion financière sur le continent. Nous l’avons rencontrée !

Bonjour Nelly. Ejara se présente comme une petite révolution pour l’inclusion financière en Afrique. Pouvez-vous nous décrire l’accueil réservé à votre solution au Cameroun depuis son lancement ?

Depuis son lancement, Ejara a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme au Cameroun. Notre mission de faciliter l’accès aux services financiers par le biais de la technologie blockchain a trouvé un écho particulier auprès d’une population jeune et de plus en plus connectée.

La simplicité et l’accessibilité de notre plateforme ont permis à de nombreux Camerounais de découvrir et d’embrasser les opportunités d’investissement, contribuant ainsi à notre objectif d’inclusion financière.

De la même manière, les autorités réglementaires avec lesquelles nous échangeons régulièrement se sont montrées sensibles à notre volonté de démocratisation du marché financier, ce qui nous permet de continuer d’innover tout en s’assurant de respecter les règles de conformité de notre espace économique.

Nous utilisons des technologies de pointe pour garantir la sécurité des fonds et des transactions sur notre plateforme

En quelques chiffres clés, que représente Ejara aujourd’hui ?

À ce jour, Ejara compte près de 200,000 utilisateurs répartis dans 9 pays africains et en France. Notre équipe est constituée d’une soixantaine de collaborateurs, avec une forte concentration au Cameroun, ce qui témoigne de notre engagement à contribuer à l’emploi des jeunes dans le pays. En termes de chiffre d’affaires et d’autres indicateurs financiers, notre croissance reste robuste, témoignant de la confiance et de l’adhésion à notre modèle d’affaires.

En 2023, la plateforme Ejara a permis aux Camerounais d’investir dans des obligations d’Etat pour diversifier leur portefeuille. Quel bilan tirez-vous de cette opération ?

L’opération d’investissement dans les obligations d’État a été un franc succès, marquant une étape importante dans la diversification des options d’investissement pour les Camerounais. Elle a non seulement permis à de nombreux investisseurs de participer à l’économie nationale de manière significative, mais a également renforcé la confiance dans notre plateforme comme un canal sûr et viable pour les investissements.

J’ai hâte de pouvoir collaborer avec plus d’institutions financières ainsi que les décideurs politiques et réglementaires afin de co-construire d’autres solutions innovantes de ce type permettant de mobiliser l’épargne publique notamment informelle, de dynamiser le marché secondaire et booster par la même occasion l’inclusion financière.

Dans un environnement parfois instable, comment Ejara assure-t-elle la sécurité et la transparence des investissements effectués via sa plateforme ?

La sécurité et la transparence sont au cœur de notre démarche. Nous utilisons des technologies de pointe pour garantir la sécurité des fonds et des transactions sur notre plateforme. De plus, nous veillons à la transparence totale de nos opérations en collaborant étroitement avec les régulateurs et en adhérant à des normes strictes de compliance.

Malgré vos efforts de pédagogie notamment avec la création d’Ejara School, l’éducation financière en matière de crypto-monnaies semble encore un défi en Afrique Francophone. Quelles sont les raisons qui, selon vous, justifient cette situation et quelles initiatives comptez-vous mettre en place pour y remédier ?

L’éducation financière reste un défi majeur, notamment en ce qui concerne les crypto-monnaies qui sont une notion encore nouvelle pour beaucoup. La méconnaissance des principes de base de la finance numérique et une certaine réticence face aux nouvelles technologies contribuent à ce défi. 

Pour y remédier, Ejara s’engage à étendre les initiatives telles que Ejara School, à organiser des ateliers et des séminaires, et à collaborer avec des institutions éducatives pour intégrer l’éducation financière dans les programmes scolaires.

Nous envisageons d’élargir notre présence à d’autres marchés africains ainsi que les pays occidentaux présentant une forte concentration de notre diaspora

Pourriez-vous nous éclairer sur les avantages et les risques liés à l’investissement dans les crypto-monnaies, en particulier pour les populations africaines ? Est-ce vraiment une opportunité viable pour les économies africaines encore fragiles ?

Les crypto-monnaies offrent des opportunités uniques pour les économies africaines, notamment en termes de réduction des coûts transactionnels et d’accès à des marchés financiers globaux. Cependant, elles comportent également des risques liés à la volatilité des prix, à la régulation encore en développement et au manque de compréhension. Ejara travaille à minimiser ces risques par l’éducation et des pratiques de gestion rigoureuse des risques.

Quelles sont vos perspectives d’expansion pour Ejara, notamment en termes de nouveaux marchés ou de collaborations stratégiques avec d’autres acteurs de l’écosystème financier en Afrique ?

Nous envisageons d’élargir notre présence à d’autres marchés africains ainsi que les pays occidentaux présentant une forte concentration de notre diaspora. De plus, nous nous efforçons de renforcer notre collaboration avec des acteurs clés de l’écosystème financier, incluant les banques, les régulateurs, et d’autres fintechs. L’objectif est de créer un réseau plus robuste et interconnecté qui favorise une croissance inclusive et durable pour tous les Africains.

Un dernier mot ?

Je remercie Projecteur Magazine et toute l’équipe pour l’énorme travail de mise en lumière des entrepreneurs du « Mboa ». Ce n’est qu’ensemble que nous participerons activement au rayonnement du Cameroun et les médias comme les vôtres ont un grand rôle à jouer dans ce cheminement vers un pays plus fort économiquement.

Enfin, j’invite vos lecteurs à tester nos produits et nous laisser des feedbacks afin que nous puissions les améliorer de manière continue et augmenter ainsi leur satisfaction.

*Pour commencer votre parcours d’épargne sécurisée, veuillez télécharger l’application Ejara sur Play Store ou App Store

Pour tout besoin d’investissement personnalisé sur les marchés financiers de la zone CEMAC, où que vous soyez dans le monde, écrivez-nous à invest@makeda.capital et nos experts se feront un plaisir de vous accompagner.

Laissez-nous un message (support@ejara.africa) dès aujourd’hui!

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