Nos parents, grands-parents et aïeux ont certainement vécu une meilleure époque que nous. Une époque où on pouvait plus facilement rester connecter à la nature. Une époque où on n’était pas constamment bombardé de toutes parts par des informations disponibles au bout de nos doigts.
Notre monde a ses avantages et nous sommes censés avoir progressé… Toutefois, la nécessité de faire le tri s’impose. On reçoit tout et n’importe quoi, 24heures/24 et 7jours/7.
Moins c’est plus
En anglais, on parle de FOMO(Fear Of Missing Out). Il s’agit littéralement de la peur de passer à côté de quelque chose (‘’d’important’’). J’ai récemment demandé aux participants de l’une de mes conférences pourquoi ils éprouvent le besoin de rester connectés 24/7 à Internet. Ils m’ont ressorti l’argument de la peur, la peur de manquer quelque chose “d’important”.
C’est ce même argument qui explique toutes les formations auxquelles on s’inscrit sans jamais participer, tous les livres qu’on achète sans les lire, toutes les applications qu’on télécharge sans jamais les utiliser. Que dire de tous ces gadgets, ces vêtements…
De nos jours, on succombe facilement à la dictature de l’émotion créée par les campagnes marketing qui nous font acheter des choses dont on n’a pas réellement besoin.
Tout ceci, au lieu de nous aider, crée plutôt un flou dans notre esprit. Or, nous avons besoin de clarté pour être plus productifs. Cette clarté est davantage renforcée par notre capacité à mesurer votre progression.
L’accumulation des possessions, qu’elles soient numériques ou physiques, peut nous donner une certaine impression de contrôle et d’importance. Mais en réalité, il n’en est rien. Avoir le courage de se débarrasser du superflu et faire de la place pour ce qui est réellement important et déterminant, voilà la vraie chose à faire.
Être minimaliste de nos jours n’est pas un luxe mais une nécessité car moins c’est plus.
L’optimisation nourrit l’excellence
Les principes de marketing digital de nos jours nous encouragent à être sur toutes les plateformes sociales. Tu peux imaginer le temps qu’il faut pour être présent et actif sur toutes ces plateformes…
Même si c’est important pour faire passer son message, il n’en demeure pas moins que, selon moi, ce conseil peut nous faire couler et dépend surtout de l’étape où nous nous trouvons avec notre entreprise ou dans notre carrière professionnelle. Je conseille de commencer par une seule plateforme.
J’ai subi cette même pression auto-infligée. Les conséquences sur mon corps étaient vraiment dommageables. C’est pour cela que je suis devenu moins actif sur les d’autres plateformes en dehors de LinkedIn.
Pour corser le tout, ces applications et plateformes font sans cesse des mises à jour. Il faut les connaître et les appliquer si on veut en profiter au maximum. Ce n’est pas toujours facile.
De plus, il y aura toujours de nouvelles inventions, de nouvelles technologies. Nous devons décider quoi, comment, quand et pourquoi les utiliser.
Si on ne choisit pas intentionnellement ce vers quoi on veut diriger son attention, on va se retrouver éparpillé.
La nécessité d’optimisation ne s’applique pas seulement à la gestion de nos plateformes digitales mais à notre vie de façon générale.
L’optimisation devient synonyme de regain de contrôle et de focus.
Pense à la fin avant de commencer
Pour réussir à reconstituer les pièces d’un puzzle, il nous faut savoir quelle est l’image que nous allons obtenir à la fin de notre projet. Tant qu’on ne sait pas quelle est l’image à reconstituer, on court le risque de ne jamais y arriver.
C’est pareil pour notre vie. Quelle est l’image finale de notre vie que nous voulons avoir en fin de compte? C’est elle qui va dicter les actions à prendre.
Parlant du cas spécifique des réseaux sociaux, il n’est pas rare de trouver des personnes qui sont sur les réseaux sociaux par pur mimétisme. On veut faire comme les autres pour ne pas être “exclu’’ de la communauté.
Commencer avec la fin à l’esprit nous donne de savoir dans quelle direction aller. On peut même choisir de ne pas utiliser les réseaux sociaux du tout si ceci sert nos intérêts.
Les petits bénéfices des réseaux sociaux ne doivent pas exister aux dépens de notre productivité ou de notre santé mentale. Il faut être sélectif et intentionnel.
Savoir dire non
Voici une chose qu’il est important de réaliser: notre réussite dépend plus de ce qu’on ne fait pas que de ce qu’on fait. Ce qu’on ne fait pas à sa famille. Ce qu’on ne fait pas avec son argent. Ce qu’on ne fait pas avec son temps. Ce qu’on ne fait pas avec son énergie.
Et pour y arriver, il faut non seulement être capable d’établir ses priorités, mais surtout être capable de dire non. Comme beaucoup, j’ai longtemps voulu jouer les “diplomates”, toujours en train d’arrondir les bords. J’étais celui qui se sacrifiait pour mettre tout le monde à l’aise.
Je taisais mes propres ambitions pour faire de la place aux autres. Je disais oui quand je pensais non. Et le comble est que ces personnes à qui je disais oui ne réalisaient même pas ce sacrifice.
Parmi toutes les demandes, opportunités et sollicitations qui nous parviennent, très peu nous permettent réellement de réaliser notre vision et mission. Elles sont trop souvent source de distraction.
Une fois qu’on a réussi à dire non, on se rend compte que le pire n’est pas arrivé. On se fait tout un film dans sa tête, et pourtant…
Une habitude que nous devons développer est celle de traiter chaque minute de notre vie comme une substance vitale. Notre temps de vie est très souvent pris pour acquis.
On se couche naturellement le soir et on se réveille, naturellement le matin. Personne d’entre nous ne contrôle son mécanisme interne.
Chaque minute compte et nous rapproche ou nous éloigne de l’image finale que nous voulons créée pour notre vie.
Simplifier pour exceller et booster la productivité. Par Patrick Njapa
Voici 4 règles à mettre en application si on veut simplifier sa vie dans l’intention de devenir excellent dans ce qu’on fait.
Nos parents, grands-parents et aïeux ont certainement vécu une meilleure époque que nous. Une époque où on pouvait plus facilement rester connecter à la nature. Une époque où on n’était pas constamment bombardé de toutes parts par des informations disponibles au bout de nos doigts.
Notre monde a ses avantages et nous sommes censés avoir progressé… Toutefois, la nécessité de faire le tri s’impose. On reçoit tout et n’importe quoi, 24heures/24 et 7jours/7.
Moins c’est plus
En anglais, on parle de FOMO(Fear Of Missing Out). Il s’agit littéralement de la peur de passer à côté de quelque chose (‘’d’important’’). J’ai récemment demandé aux participants de l’une de mes conférences pourquoi ils éprouvent le besoin de rester connectés 24/7 à Internet. Ils m’ont ressorti l’argument de la peur, la peur de manquer quelque chose “d’important”.
C’est ce même argument qui explique toutes les formations auxquelles on s’inscrit sans jamais participer, tous les livres qu’on achète sans les lire, toutes les applications qu’on télécharge sans jamais les utiliser. Que dire de tous ces gadgets, ces vêtements…
De nos jours, on succombe facilement à la dictature de l’émotion créée par les campagnes marketing qui nous font acheter des choses dont on n’a pas réellement besoin.
Tout ceci, au lieu de nous aider, crée plutôt un flou dans notre esprit. Or, nous avons besoin de clarté pour être plus productifs. Cette clarté est davantage renforcée par notre capacité à mesurer votre progression.
L’accumulation des possessions, qu’elles soient numériques ou physiques, peut nous donner une certaine impression de contrôle et d’importance. Mais en réalité, il n’en est rien. Avoir le courage de se débarrasser du superflu et faire de la place pour ce qui est réellement important et déterminant, voilà la vraie chose à faire.
Être minimaliste de nos jours n’est pas un luxe mais une nécessité car moins c’est plus.
L’optimisation nourrit l’excellence
Les principes de marketing digital de nos jours nous encouragent à être sur toutes les plateformes sociales. Tu peux imaginer le temps qu’il faut pour être présent et actif sur toutes ces plateformes…
Même si c’est important pour faire passer son message, il n’en demeure pas moins que, selon moi, ce conseil peut nous faire couler et dépend surtout de l’étape où nous nous trouvons avec notre entreprise ou dans notre carrière professionnelle. Je conseille de commencer par une seule plateforme.
J’ai subi cette même pression auto-infligée. Les conséquences sur mon corps étaient vraiment dommageables. C’est pour cela que je suis devenu moins actif sur les d’autres plateformes en dehors de LinkedIn.
Pour corser le tout, ces applications et plateformes font sans cesse des mises à jour. Il faut les connaître et les appliquer si on veut en profiter au maximum. Ce n’est pas toujours facile.
De plus, il y aura toujours de nouvelles inventions, de nouvelles technologies. Nous devons décider quoi, comment, quand et pourquoi les utiliser.
Si on ne choisit pas intentionnellement ce vers quoi on veut diriger son attention, on va se retrouver éparpillé.
La nécessité d’optimisation ne s’applique pas seulement à la gestion de nos plateformes digitales mais à notre vie de façon générale.
L’optimisation devient synonyme de regain de contrôle et de focus.
Pense à la fin avant de commencer
Pour réussir à reconstituer les pièces d’un puzzle, il nous faut savoir quelle est l’image que nous allons obtenir à la fin de notre projet. Tant qu’on ne sait pas quelle est l’image à reconstituer, on court le risque de ne jamais y arriver.
C’est pareil pour notre vie. Quelle est l’image finale de notre vie que nous voulons avoir en fin de compte? C’est elle qui va dicter les actions à prendre.
Parlant du cas spécifique des réseaux sociaux, il n’est pas rare de trouver des personnes qui sont sur les réseaux sociaux par pur mimétisme. On veut faire comme les autres pour ne pas être “exclu’’ de la communauté.
Commencer avec la fin à l’esprit nous donne de savoir dans quelle direction aller. On peut même choisir de ne pas utiliser les réseaux sociaux du tout si ceci sert nos intérêts.
Les petits bénéfices des réseaux sociaux ne doivent pas exister aux dépens de notre productivité ou de notre santé mentale. Il faut être sélectif et intentionnel.
Savoir dire non
Voici une chose qu’il est important de réaliser: notre réussite dépend plus de ce qu’on ne fait pas que de ce qu’on fait. Ce qu’on ne fait pas à sa famille. Ce qu’on ne fait pas avec son argent. Ce qu’on ne fait pas avec son temps. Ce qu’on ne fait pas avec son énergie.
Et pour y arriver, il faut non seulement être capable d’établir ses priorités, mais surtout être capable de dire non. Comme beaucoup, j’ai longtemps voulu jouer les “diplomates”, toujours en train d’arrondir les bords. J’étais celui qui se sacrifiait pour mettre tout le monde à l’aise.
Je taisais mes propres ambitions pour faire de la place aux autres. Je disais oui quand je pensais non. Et le comble est que ces personnes à qui je disais oui ne réalisaient même pas ce sacrifice.
Parmi toutes les demandes, opportunités et sollicitations qui nous parviennent, très peu nous permettent réellement de réaliser notre vision et mission. Elles sont trop souvent source de distraction.
Une fois qu’on a réussi à dire non, on se rend compte que le pire n’est pas arrivé. On se fait tout un film dans sa tête, et pourtant…
Une habitude que nous devons développer est celle de traiter chaque minute de notre vie comme une substance vitale. Notre temps de vie est très souvent pris pour acquis.
On se couche naturellement le soir et on se réveille, naturellement le matin. Personne d’entre nous ne contrôle son mécanisme interne.
Chaque minute compte et nous rapproche ou nous éloigne de l’image finale que nous voulons créée pour notre vie.
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